mardi 16 décembre 2008

86400

Rêve, rêve, rêve mon fils, rêve mon fils mais ne rêve pas trop, rêve qu’un jour tu deviendras grand, et alors dépasse ton rêve, écrase-le, surpasses toi, vis dans un monde de rêves. La réalité, disent-ils, est trop complexe pour la comprendre alors on l’idéalise. Idéalise ta vie en rêves, et donnes-moi tes idées de rêves, tes rêves en idées, tes envies les plus folles comme les plus secrètes. Ne te refuses pas de rêver dans un monde où l’impossible suspend l’épée de Damoclès au-dessus de ta tête.

Sois, penses, vis, et surtout, vis autrement. Ne rêve pas de réaliser un rêve, mais crève le. Le rêve possède un charme inextinguible que tu ne pourras arracher qu’en le crevant. Non je t’ai menti, la vie n’est pas belle. Alors… rêve. Et le jour où l’on te dira « tu es ailleurs », ne crois pas un être un « étranger ».

Comprendre la complexité et l’impossibilité de comprendre le monde, c’est déjà avancer. Rêve de l’impossible, cela te sera plus simple que de ne rêver de rien. Une vie sans valeurs n’est rien, disent-ils, mais qu’en est-il d’une vie sans rêves ? Quoi, tu penses ne pas être en n’endossant pas la responsabilité de rêver ? Alors prends ce risque, oses prendre la responsabilité de rêver. Sois responsable d’un rêve que tu réaliseras. Vivre seul n’est pas être seul. Tu ne peux pas vivre de ta solitude mais tu peux être seul. Tes rêves les plus égoïstes, prends la responsabilité de les réaliser. Tes rêves les plus altruistes, partages-les, mais s’il te plaît mon fils, rêve, rêve, n’oublie pas de prendre le temps de rêver.

Une journée et ses 86400 secondes. Un individu et.. lui-même. Poser son stylo, adopter une posture et s'en aller loin. Se lever, et oser. Prendre ses paris, gagner, perdre, mais apprendre et comprendre. Comprendre qu'une seconde dans un journée, ça peut déjà être assez pour.. rêver.

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Mais GeNrE ?!
M/16.12/22.55

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je suis tombé sur ton blog par hasard (le hasard peut parfois bien faire les choses =)) et je l'ai lu d'une traite, cela m’a pris environ une heure. Je n'ai pas pu m'arrêter avant la fin. Je trouve ta manière d'écrire, de d'exprimer et exposer tes idées vraiment intéressantes. Je ne suis pas d'accord avec tous tes propos et idées mais tu arrive presque à me convaincre. Je trouve ça épatant et je suis intriguer de découvrir le personnage qui se cache derrière ces douces phrases.
Une question trotte dans ma tête:
Pourquoi as-tu arrêté d'écrire? Qu'es-tu devenu depuis? Où est passé ton envie de jouer avec les mots? Je te l'accorde cela ne fait pas une mais trois questions. J’espère avoir des réponses.
Je pense qu'il est maintenant temps de me dévoiler un peu plus. Je m'appelle Laura, j'ai 17 ans bientôt 18 (oui je suis une petite jeunette. Déçu ?) et j'attaque ma dernière année au lycée. J'avoue que cette idée m'inquiète un peu. En effet dans moins d'un an, j'aurais mon bac et je quitterai le lycée et mes amis seront éparpillés dans toute la France. Cependant dans un autre temps je suis curieuse de savoir se qui va se passer, de savoir si mes rêves vont se réaliser et de voir se qu'on va devenir. Justement parlons-en de l’avenir car il va bientôt falloir que je sache ce que je veux faire plus tard. Je ne sais pas trop pour l’instant, je me pose des questions. Je vais surement suivre l’exemple de papa : Avocat. J’avoue que ça pourrais me plaire qu’on m’appelle Maitre. Mon avenir reste encore flou. Mais un de mes grand rêve et de fonder une famille. Je te l’accorde c’est très cliché et peu original mais c’est vraiment un truc dont je rêve, être mère, donner la vie. Mais assez parler de moi, je veux en savoir un peu plus sur toi. Je veux savoir qui est le véritable Alban qui se cache derrière ces articles. Sur ce je te laisse en espérant avoir de tes nouvelles rapidement. J’espère également que tu ne souffrir pas de flémingite lorsque tu te décideras à me répondre. Bisous