dimanche 24 février 2008

Vive la République, vive la France !


France 3 NATIONAL, 19h46 : "(...) Nicolas Sarkozy veut ouvrir un débat (...)"

Réaction à demi-chaud sur un vers pesé par lePrésident bling-bling. Ou plutôt Président tac-o-tac. Ce qui donne : Président tac-o-bling

Quelle belle phrase. Quel beau paradoxe. Drole d'ambiguité qu'est le Président de la France. Non E., pas "mon" Président. Je ne supporte pas d'être associer à une personne qui ose donner une image vulgaire de la France, veuillez ne pas m'en excuser. "Il OSE !" Oh ça oui... il ose. Mais il a l'air d'oublier quelle fonction il assume : Président de la République Française. Représentant de la France, 1er personnage politique de la France. "Casses-toi alors pauvre con". WAOW. Elle est belle la République. Humain ? Mi-homme mi-dieu ? Mi-chat mi-chien ? 200 % naturel ? Mince, alors on ne peut pas le critiquer. Mince. Président. Être naturel en étant Président, ne pas contenir ses "pulsions" aussi bien nerveuse que passionnelle. De sa vie privée, je ne dis rien, il mène sa vie et je mène la mienne mais quand il porte atteinte à l'image de la RF, et donc à l'image de la France, je ne dis plus qu'un mot : stop. Chers amis, Vive la République, et vive la France !

http://videos.leparisien.fr/video/iLyROoaftL1D.html
Points à revoir... ?
Les quelques minutes avants sa formidable intervention.
Interviewer le "délinquant" qui n'ose pas serrer la main de la République
"Et si jamais c'était un trucage ?" disent certains


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LE TEMPS PASSE ET LES IDEES EVOLUENT Mardi 27 février
Et si on analysait un peu plus la 'pièce' ?



Celui qui a osé dire non

Le Président de la RF se rend au Salon de l'Agriculture, serre des mains, balance des "bonjour" à gauche commeà droite, d'une extrémité à l'autre. Certains s'empressent de toucher la main du Président, symbole de droiture et de force, ils se glissent dans la file, parmi celles et ceux qui souhaitent l'approcher. Qui ne voit pas le Président arriver avec ses quelques (euphémisme) gardes du corps et ses?/les quelques (x2) journalistes qui l'entourent ? Personne. Soudainement, le Président souhaite serrer la main à un de ses 'compatriotes', à un Français. Ce dernier s'y refuse, et marque son mécontentement en s'exclamant "Touches-moi pas !". Et le Président de répondre crescendo "Alors casse-toi" puis, comme si cela ne suffisait pas, "casse-toi connard".



Une pièce en quatre actes



1er Acte : une présence discutable sur le trajet Présidentiel qui se traduit par une exclamation placée soit sous le signe de l'irrespect, soit sous la marque de l'insulte. "Touches moi pas". En bon français, en s'adressant au Président de la République, qui est tout de même une personne à respecter puisque élu démocratiquement : "Veuillez ne pas me toucher/ Je me refuser à serrer votre paluche(OUPS), votre main !". Irrespect ? Insulte ? La formulation de la phrase peut faire penser à une réaction à chaud, une phrase tellement rapidement pensée qu'elle en sort mal formulée (mec mais tournes 7 fois ta langue dans ta bouche avant de parler tsss), ou alors défaut de langue, ou encore erreur voulue... Et si on faisait venir l'agresseur/l'agressé sur un plateau TV ?
Premier Acte décisif qui place les personnages dans leur rôle : victime & agresseur. Les réactions peuvent se comprendrent mais ne se justifient pas.



2ème Acte : la réponse. Président omniprésent, omnipotent, omnibulé, omnibulant, ... omni- à toutes les sauces. Dès les premiers mois de son investiture, au portrait du Président ont été scotchés, sinon aggrafés des mots sans queue ni tête. Puis sont survenus (merci M. Joffrin) les termes de monarchie ou encore d'autocratie. Président au naturel, direct, nerveux ? Vous a-t-il paru nerveux lors du débat du 2nd tour avec en face de lui "la blanche neige du PS", Mme Ségolène Royal ? Non. "Nerveux" ? Mot qui revient lui aussi souvent dans la presse: "(...) la nervosité des réunions du mercredi". Le dictionnaire Doctissimo(1) nous indique que l'adjectif "nerveux" signifie : Qui a rapport aux nerfs. Qui a les nerfs irritables, sensibles. Qui a de la force, de la vigueur. Se dit d'une viande pleine de tendons.

"de la force, de la vigueur" ... "force" et "vigueur". Deux simples mots en apparence. Mais voilà ! Deux mots qui soulignent le caractère, le style Présidentiel de N. Sarkozy. De la "force" dans ce qu'il veut mettre en place, et de la "vigueur" pour y arriver. A chacun de juger raisonnablement quelles sont les limites de la vigueur, et d'ailleurs si on peut y trouver des limites. A chaque Président, on découvre une interprétation différente des institutions de la RF. Aujourd'hui des institutions quelques peu chamboulées, je parlerais même d'un chaos constitutionnel tant N. Sarkozy outrepasse les textes de la Constitution. (CF. actualité avec remise en cause de la décision du Conseil Constitutionel, de la saisie de la Cour de Cassassion, des paroles de M. Debré... c h a m b o u l e m e n t). Mince, et si on revenait au sujet ? Président nerveux, et même impulsif. Après les pêcheurs, les agriculteurs (ou du moins le Salon de l'Agriculture !), une réplique qui fait polémique, qui fait mal à la Droite française et à l'UMP par sa force : "Casse toi alors". Et là on dit merci à des journalistes stagiaires du journal Le Parisien qui ont déjà leur premier scoop. Ca commence bien pour certains. Il est souvent dit que " le bonheur des uns fait le malheur des autres". Veridict ? De jeunes journalistes heureux de décrocher un scoop, un scoop qui suscite une vague de polémique et de réactions diverses et qui enterre quelque peu la popularité du Président.



3ème Acte : modification des rôles. Le présumé agresseur se sent désormais agressé et rétorque dès lors une autre phrase choc, "tu me salis". Admettons ! Le Président est au salon depuis quelques minutes, il a du serrer des centaines de mains. Alors, en quoi peut-on considérer sa phrase comme une insulte ? Le Président a les mains sales, rien de plus normal que de lui faire comprendre que pour rester propre et ne pas attrapper de maladies, il faut se laver les mains assez régulièrement, et que dire à propos de la prolifération des microbes dans un milieu pleins d'hommes ! A partir de là, on comprend que cet homme, monsieur X est attentionné, et il surveille la santé de notre président, bien qu'il ne l'apprécie pas.
Trèves de plaisanteries. Basculement de l'irrespect vers l'insulte ? Si on ne considère par cette phrase comme une insulte alors il s'agit d'un irrespect très largement marqué...



4ème Acte : On r'met ça ?
Le Président, comme un capitaine de vaisseau ou un général, ne s'avoue jamais vaincu. Il n'abdique pas. Il peut subir des défaites, mais "la guerre n'est pas perdue". Oups. Président = guerrier ? Deux mots : Force guerrière. Vigueur de guerrier ! Oui ! Le style Présidentiel a évolué - encore une rupture -, il ne s'agit plus d'un calme qui s'apparente à l'immobilisme chez nos voisins d'Outre-Rhin, mais d'une présence OMNI-cequevousvoudrez ayant pour caractéristique principale d'avoir un égo surdimensionné, ce qui sous-entend un honneur fort (CF. l'affaire du SMS, les pubs Ryanair, le trucage photo...). Et qui dit honneur fort dit préservation de l'honneur, un honneur baffoué par un "gueux" comme dirait les victimes du Putsch UMPéens de Neuilly sur Seine [j'exagère ?]. Dans le jeu de la surenchère, le Président N. Sarkozy sort grand vainqueur. Notons une gradation ascendante avec le rajout d'un COD ayant une connotation vulguaire, "connard". Première marque d'insulte explicite. Le Président gagne l'enchère, mais tombe de bien haut. Ainsi au style de de Gaulle, à l'éloquence des cinq autres de la Vème suit le franc-parler de Sarkozy. Style direct assimilé à de la pure gaminerie pour certains, et à de la légitime défense pour d'autre.
Dédale avec son labyrinthe pensait avoir construit l'endroit dont il est (presque) impossible de sortir dès lors qu'on y est, mais Sarkozy fait mieux, il construit non pas un labyrinthe, mais un style. Un style à la fois compris comme normal, les hommes politique ne sont pas des paillasses sur lesquelles nous pouvons essuyer nos pieds, mais bien des êtres humains. Et un style aussi compris comme inacceptable et "indéfendable" par d'autres tant la fonction présidentielle se doit de garder un langage réservée et faire preuve d'une pudeur et d'une plus grande force de contrôle de soi face aux attaques.
Je ne prends pas parti, j'essaye de comprendre.

Je n'accepte pas que le Président puisse dire de tels mots, mais après tout, n'est-il pas un humain ? Qu'il ait de fortes pulsions amoureuses, que sa vie privée s'étale sur les journaux aussi bien à scandales que sérieux ne me gêne pas, il gère sa vie privée. Mais lorsqu'il revêt son costume (ou costard) de Président, il représente la France, et ne se doit-il pas de garder son calme face à une "insulte" (???) ? Si les français n'acceptent pas ce comportement, c'est qu'ils ne connaissent pas, ou ils connaissent mal, le Président qu'ils ont élu. Faux jeu ? Sarkozy a réussi à tromper les français sur son caractère/style pendant les Présidentielles ? Apparemment oui. On parlait bien d'une candidate socialiste dite "brave et gentille" et d'un candidat UMP "qui en veut, peut-être même trop", mais voyait-on déjà à travers cet homme toute cette nervosité ?



(1) Je n'ai pas de dico autre que celui-ci sous la main à ce moment... regrettable !

mardi 12 février 2008

La fin...

... des blogs

Vidéo à absolument regarder !
Science-fiction ? Ou simple raillerie ?!

Merci B. pour tous ces liens ; - )

dimanche 10 février 2008

"Une nouvelle semaine commence"


Il est 22h30 quand je commence à rédiger ce billet.
22h30, l'heure d'aller au dodo pour affronter, OUI j'ai bien dis affronter, une nouvelle semaine. A l'assaut du français, des maths, de l'histoire, de la philo'. Sur mon cheval Yougoula (YOUGOULA HU!), je cavale à travers les secondes, les minutes et les heures. Mais où est-ce que je me dirige ?

Waow. Tiens, mais donner un sens à sa vie et la diriger, ça ne serait pas pareil ? Quel idiot. Non, vous ne voyez pas ? Si oui, bravo, vous êtes d'ardus lecteur. Si non, alors faites encore quelques efforts.
Une question qui est largement revenue à mes oreilles ce week-end: "Qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ?". Aurais-je oublier de notifier que j'ai passé une grande partie de mon samedi aux Portes Ouvertes de ma Prépa ? Qu'est-ce que tu veux faire de ta vie... ou en d'autres termes : tu choisis une vie avec quelles priorités ? Le plaisir ou le travail avant tout ? Comme si plaisir et travail formaient une antithèse. "Moi je veux [ON DIT PAS MOI JE VEUX SCREUGNEUGNEU, "Je... Sujet + verbe + complèment, c'est si dur que ça?!] faire un IEP". Ok, parcours classique. Tu te diriges alors vers de longues études... il faudrait encore que ta candidature soit admissible. Passons.

Quel sens est-ce que je donne à ma vie ? Ce qu'il y a de compliqué avec le mot "sens" c'est qu'il est impossible de le mettre au pluriel. "sens/sens", vous voyez peut-être la différence ? Alors, la vie... un ou plusieurs sens ? Le sens de la vie. Bon alors on n'en retient qu'un. Mais est-qu'on est tous équipé d'un GPS qui s'actualise quotidiennement en fonction des perturbations, des travaux... Combien de personnes se perdent ? Est-il possible de trouver son chemin ?

"Chacun sa route, chacun son chemin"... Ah oui vous aussi cette chanson vous revient. Un Indien dans la ville (et quelle ville!). Quel enseignement pouvons-nous tirer de ce film ? Outch, erreur. On ne tire pas un enseignement intuitivement, on y réfléchit avant. Alors analysons ce film. Un Indien vivant en Amazonie a un père français, Parisien de surcroît. Ce dernier l'amène à la ville (oui oui passons les détails!). S'accommode-t-il ? A part une petite escapade à la Tour Eiffel et quelques homicides de pigeons - rassurez-vous -, il parait "s'épanouir". En effet, son accommodation est réelle, il apprend très vite les quelques jurons d'époque et met K.O un flic. Le fiston doit repartir, son retour ne se fait pas les mains vides, Papa lui offre un téléphone portable - même si aujourd'hui on penserait plus à un talkie-walkie -. Le départ se fait dans la tristesse... Mais surprise, alors que Pipi de chat pensait ne plus revoir son père, le voilà qui le rejoint dans sa tribu. Alors, chacun sa route chacun son chemin (1)? Tu sais [gardons le tu, on est plus proche, une relation intime se glisse, telle une confession], un capitaine de navire a la main sur tout son équipage, il décide lui-même des routes à emprunter. Et dans ta vie, à moins que tu sois un marin d'eau douce, tu es le capitaine, ton propre capitaine (2). A toi de décider des chemins à emprunter, et même si parfois tu vogues à contre-courant, suis ton cœur et n'oublies pas ta raison.

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Il est maintenant 22h57 et je vais dormir.
Demain commence une nouvelle semaine, un nouvel horizon se profile, à moi de naviguer.
Où est-ce que je veux aller ? Attendez que j'établisse un trajet !

(1) Chose importante : Pipi de chat n'oublie jamais qui il est, il a et garde son identité.

(2) à contre-courant, contre vents et marées, à marée haute ou basse, de Charybde en Scylla, en Méditerranée ou au Cap Horn... les chemins à arpenter sont vastes, et plus ou moins dangereux. Savoir prendre des risques. Eviter la mutinerie lorsque le risque n'est pas compris, voici aussi le rôle d'un capitaine. (métaphore à analyser, vraiment. Métaphore facile je te l'accorde).

De l'origine de la tecktonik

Pour ceux qui n'avaient pas encore découvert les origines de la teck-tonique, la vidéo qui suit en reprend les bases les plus profondes (attention les yeux).



Je me suis permis une petite blagounette... Ouille.
En tout cas chapeau à celui/celle qui a fait la vidéo :)

jeudi 7 février 2008

I'd like to tell the world how I'm feelin right now

Pour ceux qui n'ont pas "LA FLEME DE LIRE!"


Je commence à écrire mais je ne sais pas où ça va me mener.
J'ai envie de parler de tout et de n'importe quoi. Mais déjà un problème se pose... Comment parler du tout et du n'importe quoi à la fois ? Tout n'est-il que n'importe quoi ? Drôle de paradoxe que je me soumets. Supposons que la vie se résume à un grand n'importe quoi. Aurait-elle plus de sens qu'aujourd'hui ? Donner un sens à sa vie.

Avoir une vie cohérente, suivre une ligne directrice. Le monde est d'un compliqué... La nature humaine est si complexe ! Alors à quoi bon se prendre la tête et chercher à rendre l'homme meilleur ? " [l'homme] naît naturellement bon" dit l'un, puis il ajoute plus loin, "c'est la société qui le corrompt". L'idéal de perfection humain ne sera jamais atteind. Pessimiste ? Loin de là. Réaliste ? Du moins j'espère qu'un tel idéal n'existera pas. Des différences nous créons notre richesse. Oh que oui. Par idéal humain, plusieurs entendent régler tous les problèmes, vivre dans une société stricto sensu égalitaire. Belle utopie. Egalité = conformisme. Conformisme = perte d'identité. Perte d'identité = instauration d'un régime autoritaire. Régime autoritaire = absence de démocratie. Absence de démocratie = perte des libertés les plus essentielles (CQFD).
Il faut vivre simplement. Agir en acte et conscience sur plusieurs degrés, mais ne pas chercher à rendre les autres meilleurs avant que de soi-même être soit disant meilleur. Sur quelque critère X peut-il se penser être meilleur que Y ? Parce qu'il a plus de diplômes ? Ridicule.

Ca y est je sais ce que je vais écrire la prochaine fois.

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En attendant, extrait d'une conversation avec M. :

A. dit :

Je sais pas ce qu'elles ont mes journées
Mais elles ont toujours quelque chose de particulier
A peine suis-je sur mes pieds
Que déjà je me sens emporté


Image: Arbre de vie (merci google images)
Rien de plus naturel que la vie.