dimanche 10 février 2008

"Une nouvelle semaine commence"


Il est 22h30 quand je commence à rédiger ce billet.
22h30, l'heure d'aller au dodo pour affronter, OUI j'ai bien dis affronter, une nouvelle semaine. A l'assaut du français, des maths, de l'histoire, de la philo'. Sur mon cheval Yougoula (YOUGOULA HU!), je cavale à travers les secondes, les minutes et les heures. Mais où est-ce que je me dirige ?

Waow. Tiens, mais donner un sens à sa vie et la diriger, ça ne serait pas pareil ? Quel idiot. Non, vous ne voyez pas ? Si oui, bravo, vous êtes d'ardus lecteur. Si non, alors faites encore quelques efforts.
Une question qui est largement revenue à mes oreilles ce week-end: "Qu'est-ce que tu veux faire de ta vie ?". Aurais-je oublier de notifier que j'ai passé une grande partie de mon samedi aux Portes Ouvertes de ma Prépa ? Qu'est-ce que tu veux faire de ta vie... ou en d'autres termes : tu choisis une vie avec quelles priorités ? Le plaisir ou le travail avant tout ? Comme si plaisir et travail formaient une antithèse. "Moi je veux [ON DIT PAS MOI JE VEUX SCREUGNEUGNEU, "Je... Sujet + verbe + complèment, c'est si dur que ça?!] faire un IEP". Ok, parcours classique. Tu te diriges alors vers de longues études... il faudrait encore que ta candidature soit admissible. Passons.

Quel sens est-ce que je donne à ma vie ? Ce qu'il y a de compliqué avec le mot "sens" c'est qu'il est impossible de le mettre au pluriel. "sens/sens", vous voyez peut-être la différence ? Alors, la vie... un ou plusieurs sens ? Le sens de la vie. Bon alors on n'en retient qu'un. Mais est-qu'on est tous équipé d'un GPS qui s'actualise quotidiennement en fonction des perturbations, des travaux... Combien de personnes se perdent ? Est-il possible de trouver son chemin ?

"Chacun sa route, chacun son chemin"... Ah oui vous aussi cette chanson vous revient. Un Indien dans la ville (et quelle ville!). Quel enseignement pouvons-nous tirer de ce film ? Outch, erreur. On ne tire pas un enseignement intuitivement, on y réfléchit avant. Alors analysons ce film. Un Indien vivant en Amazonie a un père français, Parisien de surcroît. Ce dernier l'amène à la ville (oui oui passons les détails!). S'accommode-t-il ? A part une petite escapade à la Tour Eiffel et quelques homicides de pigeons - rassurez-vous -, il parait "s'épanouir". En effet, son accommodation est réelle, il apprend très vite les quelques jurons d'époque et met K.O un flic. Le fiston doit repartir, son retour ne se fait pas les mains vides, Papa lui offre un téléphone portable - même si aujourd'hui on penserait plus à un talkie-walkie -. Le départ se fait dans la tristesse... Mais surprise, alors que Pipi de chat pensait ne plus revoir son père, le voilà qui le rejoint dans sa tribu. Alors, chacun sa route chacun son chemin (1)? Tu sais [gardons le tu, on est plus proche, une relation intime se glisse, telle une confession], un capitaine de navire a la main sur tout son équipage, il décide lui-même des routes à emprunter. Et dans ta vie, à moins que tu sois un marin d'eau douce, tu es le capitaine, ton propre capitaine (2). A toi de décider des chemins à emprunter, et même si parfois tu vogues à contre-courant, suis ton cœur et n'oublies pas ta raison.

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Il est maintenant 22h57 et je vais dormir.
Demain commence une nouvelle semaine, un nouvel horizon se profile, à moi de naviguer.
Où est-ce que je veux aller ? Attendez que j'établisse un trajet !

(1) Chose importante : Pipi de chat n'oublie jamais qui il est, il a et garde son identité.

(2) à contre-courant, contre vents et marées, à marée haute ou basse, de Charybde en Scylla, en Méditerranée ou au Cap Horn... les chemins à arpenter sont vastes, et plus ou moins dangereux. Savoir prendre des risques. Eviter la mutinerie lorsque le risque n'est pas compris, voici aussi le rôle d'un capitaine. (métaphore à analyser, vraiment. Métaphore facile je te l'accorde).

2 commentaires:

Nana a dit…

Tu sais ce que je penses de tout ça Pitit Hyp', on en a bien parlé. Mais je tenais juste à rajouter que c'était bien écrit ^^

Anonyme a dit…

c'est un peu comme une découverte banette ... drôle de justesse que tu nous présente là. "tu es doué alban!" allons, allons, gicquel n'a pas le monopole de cette parole !